Du Jardin D'Ajna

Du Jardin D'Ajna Epagneul tibetain

Epagneul tibetain

LES COUSINS

LES COUSINS

Il y a le plus grand :


 Le Dogue du Tibet ou " Don-Khyi"



Sur les cinq races tibétaines, quatre sont des chiens d’agrément.


Le Dogue du Tibet, nettement plus puissant que les autres, est avant tout un chien de garde, ce qui ne l’empêche pas d’être un bon compagnon. A l’origine étaient peut-être le loup, mais aussi le chacal. Puis lentement, en fonction de la géographie, du climat et de l’utilisation que l’on en faisait, différents types de chiens sont apparus. A force de courir dans le désert et de parcourir de longues distances pour chasser le gibier nécessaire à leur survie, des chiens ont vu leurs membres s’allonger et ils devinrent des lévriers. D’autres chiens durent affronter les ours et l’hiver montagnard. Ce furent les puissants chiens de montagne. Le Dog du Tibet devint très populaire sous la dynastie de Han ( 206 avant J.-C) et on les représenta sur des poteries portant des harnais. Mais à vrai dire les races étaient très loin d’être aussi bien définies à l’époque que de nos jours, et il est bien difficile de dire s’il s’agissait de Dogues du Tibet ou de Sharpeï, ces étonnants chiens chinois à la peau plissée. Si vous avez l’occasion de consulter quelques ouvrages sur la cynophilie, vous constaterez que bon nombre d’entre eux commencent, en substance, par « il était une fois le Dogue du Tibet… ». Cet animal puissant et fier est, en effet à l’origine de nombreuses races plus connues. Ce fidèle gardien de troupeaux, doublé d’un ardent défenseur du logis, est pourtant encore peu connu. Il appartient à la grande famille des molosses, dont certains cynologues estiment qu’ils formaient autrefois une souche spéciale de canidés primitifs, sans lien direct avec le loup ou le chacal. On a retrouvé aux Etats-Unis, dans des terrains datant de la période du miocène, les restes d’un puissant canidé au museau de Dogue, au crâne bombé et à la mâchoire particulièrement puissante : «  Aélurodon ». On a également retrouvé en Californie, un autre molosse, le « Borophagus « au nez retroussé, aux mâchoires impréssionnantes. Ainsi l’hypothèse que le « Borophagus «  venant d’Amérique serait peut-être passé en Asie pour se fixer dans les hauts plateaux hymalayens. Ainsi serai né le Dogue du Tibet ; du toit du monde ils auraient essaimés en Perse ou dans le Turkestan chinois. Alexandre le Grand aurait ramené certain de ces chiens en Epire, à la suite de ses conquêtes. Ces dogues se seraient reproduits, donnant le jour à une formidable armée de chiens de combat, utilisé par les soldats de cette époque. Par la suite ces Dogues du Tibet accompagnèrent les peuplades asiatiques qui envahir l’Europe. De la Germanie au Portugal, en passant par la Gaule et la Suisse, les Huns déferlèrent ainsi que les Mongols et leurs chiens donnant ainsi le jour à toute la famille des chiens de montagne.

LE MOYEN

LE MOYEN

Le Terrier du Tibet 


On présente parfois le Terrier du Tibet en disant qu'il ressemble à un Bobtail miniature. C'est une définition bien restrictive. Les Tibetains surnomment ce merveilleux compagnon " petite personne". Malgré son nom ce chien n'est pas un terrier. 


Jadis élevé dans les monastères, il existait bien avant les Lhassa apso et les Shih tzu. Il faisait à la fois office de chien de garde et chien de troupeau. L'été il etait tondus et on confectionnait avec leur poils mélangés à celui de yacks des tissus doux et imperméable. La race doit beaucoup à un médecin britanique, Mrs Agnes Greig, qui reçu en cadeau de remerciement pour des soins un bébé femelle. Après plusieurs portées et un peu de reproduction en imbreding puis un apport de sang neuf par un mâle,  venant d'un monastère la race fut fixé vers 1930 et valider par le Kennel club indien comme " Tibetan terrier". Sans la pugnacité du Dct Agnès Greig et son authentique passion pour cette race, le Terrier du Tibet ne serait certainement pas devenu ce qu'il est aujourd'hui. Il faut bien comprendre qu'Agnes Greig n'a pas créé une race, mais l'a sortie de l'ombre pour l'imposer aux instances cynophiles. Le premier chien tibetain enregistré au LOF fut un Terrier du Tibet femelle, née en 1946 et appartenant à Mme Petit qui habitait en Indre et Loire. Les autres Terriers du Tibet ne furent inscrit qu'en 1974 soit près de 30 ans plus tard. C'est à cette époque que l'élevage débutat réellement, en Grande-Bretagne biensûr mais aussi en Allemagne où les Terriers du Tibet on été bien représentés. On trouve actuellement des Terriers du Tibert dans toute l'Europe.
 

UN POILUS

UN POILUS


 LE LHASSA APSO


Chien tibetain par excellence, le Lhassa apso s’est occidentalisé depuis quelques années, mais il n’en reste pas moins le chien sacré d’autrefois. Il arbore une toison exceptionnelle, mais son apparence extérieure ne doit tromper personnes : ce n’est pas un «  chien potiche ». Il a, par exemple, de réelles qualités de chien de garde.


Cette race existe très certainement depuis des milliers d’années. Selon certain auteurs « Lhassa apso » signifierait tout simplement « chien à poil long de Lhassa ». Lhassa étant, rappelons-le, la capitale du Tibet. Le Lhassa apso a peut-être vu le jour au cœur de la vallée du Bonheur (Shangri Lah), au beau milieu de l’Himalaya. On raconte également qu’il serait originaire de l’empire de Byzance ( Fu Lin). Un teste chinois datant du VIIè siècle nous apprend que le roi de Viqur offrit à un empereur chinois de la dynastie Tang un couple de chiens en provenance de Fu Lin. Il est probable que ce genre de cadeau se renouvela fréquemment. Selon cette thèse, ces chiens donnèrent le jour au Lhassa apso au Tibet et au Shih tzu en Chine. Certain cynologue valident d’autre versions de leur origines. Quoi qu’il en soit le Lhassa apso reste, si l’on ose le dire le «  chien bouddhiste » par excellence. Ce petit était vénéré en raison de son aspect de lion miniature, car le lion est un animal sacré dans la religion bouddhiste. Ils étaient donc élevés dans les lamaseries et furent considérés comme des réincarnations de lamas n’ayant pu accéder au paradis de la Béatitude. Il est probable qu’une fois encore, c’est par la Grande-Bretagne que le Lhassa apso fit son entrée en Europe. Son introduction en France est liée à la fois au hasard et à la perspicacité d’une éleveuse, Melle Violette Dupont, par ailleurs fondatrice et longtemps présidente du Club des chiens du Tibet.


 


 

L'AUTRE POILUS

L'AUTRE POILUS


 LE SHIH TZU


Il faut être de mauvaise fois pour ne pas admettre que le Shih tzu ressembre beaucoup au Lhassa apso. Ces deux chiens ont évidement une origine commune. C’est un petit chien qui a une personnalité bien à part. Lorsque vous rencontrez pour la première fois cet étonnant personnage, ne souriez pas devant sa petite taille : c’est lui qui vous en imposera.


Le Shih tzu est-il vraiment tibétain ? Personne n’osera sans doute répondre… Pour les uns il est chinois, pour les autres il est effectivement né quelque part sur le toit du monde. Il est certain qu’il fut longtemps confondu avec le Lhassa apso. Le cynologue Oberthur, par exemple, a écrit que l’Apso ou Griffon tibetain pouvait également être baptisé Shih tzu, mais n’avait rien à voir avec le terrier de Lhassa ! Il y a là largement matière à semer la confusion dans l’esprit de la plupart des cynophiles.


Une éleveuse française, Mme Fouquet a propos du Shih Tzu : «  Je l’ai déjà dit je le maintiens avec preuve à l’appui : le Shih tzu n’est pas un chien tibetain . C’est un chien chinois, fabriqué par les Chinois. En 1589, le dalaï-lama rendit visite à l’impératrice de Chine et lui fit don de quelques couples de chiens tibétains. Par la suite, les Chinois qui ont la manie des croisements accouplèrent ces chiens tibétains avec leurs Pékinois et créèrent ainsi une nouvelle race : les Shih tzu ou chiens lions qui correspondaient mieux à leur idées de la beauté des chiens. Le Shih tzu n’a alors conservé du chien tibétain que son poil long et laineux. Il a pris au Pékinois son allure générale, le corps allongé, les pattes courtes, la face plate aux yeux globuleux. Donc le Shih tzu est beaucoup plus récent que le chien tibétain puisqu’il a été créé après 1589. Il n’a guère plus de trois cent ans. »


Le chiens tibetain auquel fait allusion Mme Fouquet est, bien sûr, le Lhassa apso. Si la version de Mme Fouquet est en bonne partie vérifiable ( il existe des documents rapportant la visite du dalaï-lama à Pékin au XVIè siècle), la cynophilie contemporaine a attribué au Shih tzu une nationalité tibétaine, et nous devons nous y référer pour éviter toute confusion.